22. Lorsque, dans l’application de la méthode rationnelle ou d’un modèle informatique, des valeurs d’intensité‑durée‑fréquence des chutes de pluie sont utilisées, ces valeurs doivent découler de l’analyse statistique de données pluviométriques d’une station météorologique dont les conditions de précipitation et l’altitude sont représentatives de celles prévalant sur le territoire drainé vers le système de gestion des eaux pluviales, et avoir été produites par Environnement et Changement climatique Canada, le service Agrométéo Québec ou une municipalité.
Les valeurs d’intensité‑durée‑fréquence des chutes de pluie associées à une période de retour doivent être basées sur un nombre d’années d’enregistrement de données pluviométriques respectant le nombre d’années d’enregistrement indiqué au tableau 3.2:Tableau 3.2 Nombre d’années d’enregistrement associé à une période de retourPériode de retour | Nombre d’années d’enregistrement |
< 2 ans | 5 |
2 ans | 5 |
10 ans | 10 |
25 ans | 15 |
50 ans | 20 |
100 ans | 25 |
Pour tout calcul hydrologique effectué en conditions projetées, les valeurs d’intensité‑durée‑fréquence des chutes de pluie doivent être majorées de la valeur minimale indiquée au tableau 3.3 en fonction de la période de retour, sauf si les courbes IDF utilisées dans le calcul considèrent déjà les effets des changements climatiques, minimalement selon les valeurs indiquées au tableau 3.3:Tableau 3.3 MajorationPériode de retour | Majoration |
< 2 ans | Aucune majoration |
≥ 2 ans | + 18% |
871-2020D. 871-2020, a. 22.